jeudi 31 janvier 2008

Il faut dépasser ce corps qui n'est qu'entrave, Dada.


D'homme pouce, cet astre montrant un feu est double, cette soif comme ses cordes de feu est sur la mer. Mais la terre tranchée du bas côté pointe comme une ombre, qui plus de traces ou plus de solutides, dans un monde où l'éclat qu'ils portent dans du feu fait des cimes qui dégagent du poitrail. dans ceci glace ses secrets. la vision pendue dans l'esprit n'est que lumière aux cils laiteux, comme cette crinière giratoire derrière le mur se fait cette blessure du système au-dessus de la spirale élimée. Et l'éventail dans ces idées dont germe la terre, mais des yeux ouverts en une ombre vers trois forces, dans les riades. Le feu régle le mur du pic dans les cimes, et son feu à terre est d'une force sûre.

mardi 22 janvier 2008

BROYER LES OS




Il y a l'absence constante, imperceptible,
je murmure ton nom dans le vent, je cherche ton corps sous les draps, je t'adresse des lettres que je brûle sans effroi, je me maquille pour un fantôme. Je ne sais pas où tu es, j'ai parfois l'impression de croiser ton ombre dans chaque mur que j'observe, je ne pleure plus en ton nom, j'offre mon corps à la tempête car tu es absent, le goût d'amertume a envahi ma bouche, et la lassitude m'empêche de lever le poing. J'ai toujours cette peur ardente, accrochée au ventre, et la confusion sur la route, face aux mares des sang. Où est la vie? [...]


Les perles dans la pénombre, le vent dans les cadavres d'arbres, qui agitent leurs branches dans le vide, sans but. Des monstres tenus dans l'obscurité, recouverts de l'odeur de la pluie. Et le son de la pluie qui parvient à mon corps éteint, ce son vivant, qui me maintiendrait éveillée toute la nuit si la fatigue ne m'arrachait pas à la vie, à la pluie Absolue. Les perles de la pluie, comme des milliers de cristaux sur les monstres sombres, des habits d'appârats, les reflets de lumière en vérité, mais le silence doit régner pour la nuit. N'aie pas peur, je t'en conjure, mon souffle dormira à tes côtés.
Palpitations sur ces arbres morts.

lundi 7 janvier 2008

Bonjour.


J'ai une de ces envies de partir, oula c'est indicible, il a suffit de quelques mots pour allumer en moi un désir ardent. Je m'y vois déjà, une maison au bord de la mer, en Bretagne, juste qui donne sur la plage, une maison bleue, et le vent qui souffle à toute heure, un vague soleil parfois, et ce sable froid où recouvrir ses pieds, cette mer grise prête à avaler tant de gouffres invisibles. Ecrire, peindre, jouer de la flûte, peut-être du piano. Me promener sur la plage grise, à l'aube, dans la brume. Et lui lui lui, juste lui, personne d'autre. Un silence omniprésent, à m'en casser les oreilles, je n'en peux plus de tout ce bruit urbain, j'ai besoin d'un vide matériel, représentant celui qui m'emplit. Une maison bleue, et des dunes avec les herbes folles, sauvages, qui se courbent sous la force du vent, celles dans lesquelles se rouler avec ivresse. Des bains de minuit, et des centaines de collections de coquillages entamées, jamais terminées.


Oh j'en rêve, fuir tous ces gens, juste le silence de la mer, la mémoire des étoiles, et la chaleur de son cou.