Je suis Eau. C'est mon signe et je le suis.
Je suis Eau, constante et immuable, changeante et toujours là, je coule sans mot dire, claire et limpide, lavée de toute hypocrisie, fraîche et simple, parfois impétueuse en de brèves colères, mais l'accalmie revient vite. Je ne suis pas Feu, fougueuse, impulsive, intuitive, spontanée, n'écoutant que mon coeur et vivant de Passion. Je ne suis pas Terre, rationnelle, méthodique, patiente, prudente, attentionnée. Je ne suis pas Air, rêveuse, distraite, m'évaporant à tout instant (j'ai crû un instant l'être, mais.) Non. Je suis Eau. Je suis imperturbable. Oui, je suis constante, je reste au fond la même, si semblable, si commune à tous ces gens qui veulent à tout prix se différencier. Je suis là, je suis ailleurs, je ne suis jamais à ma place, je reste celle que j'étais, celle que j'exècre toujours autant, je reste ce corps et ces mains vides, et ce ventre hideux, et ces yeux noirs, je reste. Je n'ai pas changé malgré ma quête. Je suis juste un peu plus blasée. Toujours aussi ridicule.
Edit: On dit aussi, émotive. Car l'eau bouge sans cesse, elle est contante oui, mais allez observer le Rhone près des écluses, il y a des tourbillons et des gouffres d'eau, des remous et des vagues improbables. Telles des émotions avalant le coeur.
mercredi 25 juin 2008
dimanche 15 juin 2008
Et moi je meurs, une fois, deux fois, six fois.
Je meurs seule dans ma chambre, des larmes froides et muettes, un plafond blanc, un espace de silence et d'obscurité parmi la foule, un îlot hors du temps où s'isole la mort. Ces questions en boucle, en écho, en valse.
Je meurs au centre d'un amphithéâtre, chaude et tremblante, je ne pleure pas mais confusion, confusion, des voix qui s'agitent, et ces vertiges et ces picotements et ces gestes troublés et cette confusion extrême. Et les milliers d'oublis concentrés dans un clignement de paupières.
Je meurs en plein champ, face à la destruction antropomorphique de ce que la nature a fait de plus beau, face à l'anéantissement de la splendeur en pétales, face à la fin des temps.
Je meurs seule dans ma chambre, des larmes froides et muettes, un plafond blanc, un espace de silence et d'obscurité parmi la foule, un îlot hors du temps où s'isole la mort. Ces questions en boucle, en écho, en valse.
Je meurs au centre d'un amphithéâtre, chaude et tremblante, je ne pleure pas mais confusion, confusion, des voix qui s'agitent, et ces vertiges et ces picotements et ces gestes troublés et cette confusion extrême. Et les milliers d'oublis concentrés dans un clignement de paupières.
Je meurs en plein champ, face à la destruction antropomorphique de ce que la nature a fait de plus beau, face à l'anéantissement de la splendeur en pétales, face à la fin des temps.
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