lundi 31 mars 2008
JE NE COMPRENDS PAS MON CORPS.
La vie ici coule, sans problèmes. Le vent, certains soirs, le vent fou, soulève mes jupes, dévie les vélos, s'éprend de mes cheveux, mais on n'entend pas son souffle froid dans les arbres, car il n'y a pas d'ombres. La vie, tout doucement le matin, un rayon de soleil, un thé chaud, un baiser sur le nez, l'oreille. La vie qui brûle, nos coeurs entrelacés, le sapin dévoré par les flammes, les cris et les reproches sous les tombeaux de poussière. Les oiseaux au loin, l'eau qui se mêle à l'eau, quelques gouttes sur le lac qui creusent des trous, des soupçons de neige qui s'entremêlent sur le balcon, la vie là-bas dans le ciel, la vie ici à tes côtés, tu sens si bon, je n'ai pas peur, je tremble de cauchemards, je n'ai pas peur, la vie.
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